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Mez'Istoires

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  • Un blog qui parle d'actualités mais aussi de voyages, de cinéma et de tout ce qui gesticule autour de nous... On s’étonne trop de ce qu’on voit rarement et pas assez de ce qu’on voit tous les jours...
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9 octobre 2006

Son combat pour la liberté

Elle avait fait de sa vie un combat pour la démocratie et la liberté. Anna Politkovskaia était l'une des dernières journalistes indépendantes russes à s'élever contre les charniers de la deuxième guerre de Tchétchénie, débutée en 1999. Elle dénonçait tour à tour les exactions commises par le premier ministre tchétchène pro-russe Ramzan Kadyrov, mais aussi la corruption rampante, les tortures infligées aux conscrits et plus que tout les atteintes aux droits de l'Homme, qui enferment cette région du Caucase sous le joug sanglant des bras armés du Kremlin. Reporter à la Novaia Gazeta, ce petit bout de femme à la chevelure prématurément grise était de tous les combats. Particulièrement ceux qui dérangent. Du moins qui gênent un président dans sa volonté impérialiste de restauration d'une autocratie passée. Anna Politkovskaia n'avait peur de rien: de ses quarante enquêtes sur le terrain de cette sale guerre, elle a tiré deux livres-Voyages en enfer et Tchétchénie, le déshonneur russe- pour ouvrir les yeux de la planète sur cette sombre réalité, méconnue et oubliée de l'occident. Cette mère de deux enfants n'a jamais baissé les bras dans sa lutte pour la vérité et ses détracteurs n'ont jamais eu raison de sa foi. La tentative d'empoisonnement dont elle a été victime dans l'avion qui la menait sur le théâtre de la sanglante prise d'otages de Beslan n'a été pour elle qu'une raison de plus de continuer à élever la voix. Il fallait bien du courage à cette voix pour s'elever seule dans un pays où l'opposition s'efface chaque jour un peu plus. Les éliminations successives de ceux qui ont porté à bout de bras leur rêve de liberté apportaient à la journalisté la rage nécessaire pour livrer sa bataille jusqu'au bout. Lundi, la Novaia gazeta attendait son reportage sur la torture en Tchétchénie venu corroborer la thèse de son dernier ouvrage publié en septembre, La Russie selon Poutine, qui dénonce férocement le système mis en place par l'ex employé du KGB. Anna Politkovskaia savait que la révolution dans son pays ne serait ni rose comme en Géorgie, ni orange comme en Ukraine, mais bien couleur rouge sang. Et malgré sa lucidité, elle n'a jamais abandonné. Saluons ici l'héroïsme et la force d'un être d'exception dont l'assassinat laisse orphelin le rêve de tout un peuple.

Le gouvernement français  se réjouit du chemin parcouru par la Fédération Russe vers la démocratie. Jacques Chirac a décerné récemment à Vladimir Poutine la Grand-Croix de la Légion d'Honneur, décoration la plus élevée de la patrie des droits de l'Homme.La France est dépendante à plus de 25% du gaz russe.

Un rassemblement est organié en sa mémoire demain à 17h30 sur le parvis de Notre-Dame, à Paris.

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2 octobre 2006

Caché

Depuis quelques jours, un professeur de philosophie, enseignant dans un lycée proche de Toulouse, vit reclus, quelque part en France et sous haute protection de la DST. Le 19 septembre, Robert Redeker publiait dans le Figaro une tribune intitulée "Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre?" et dans laquelle il dénonce l'islamisation rampante des mentalités en Europe. A titre d'exemple, il fait un lien hâtif entre l'interdiction du string cet été sur les rives de Paris-plage et ce qui s'apparente selon lui à une prise en otage de nos esprits occidentaux par les adeptes de l'Islam. Mais l'auteur ne s'arrête pas là. Il oppose grossièrement l'angélisme d'un doux Jésus à la figure tyrannique de Mahomet. "Jésus est un maître d'amour, Mahomet un maître de haine".Non content de faire preuve d'un manque de respect certain à l'égard de la troisième religion révélée, l'auteur offre ici une démonstration sans faille des errements auxquels peut mener une cruelle ignorance. Le Prophète est décrit comme un être exaltant la violence, le crime et plus généralement le mal dans son acceptation la plus large. Au fil des lignes, une idée s'impose au lecteur: "Le Coran est un livre d'inouïe violence". A quoi fallait-il s'attendre quant aux conséquences de cette prise de position tranchée au regard des tensions de plus en plus violentes qui existent en Europe et aileurs autour de la question de l'Islam. Il s'agit cependant d'une première en France. En 1988, une fatwa de mort avait été lancée contre Salman Rushdie et ses Versets Sataniques mais elle provenait de l'ayatolah Khomeiny (si cela peut faire figure de circonstances atténuantes). Jamais une telle radicalistaion des réactions n'avait été enregistrée sur le territoire français. Pourtant, depuis une semaine Monsieur Redeker est contraint de changer de logis toutes les deux nuits, sa famille est éclatée et il ne pourra probablement pas sortir de cette clandestinité avant un certain temps. Sa photo, ainsi que son adresse et un plan de rue pour se rendre à son domicile figurent sur de nombreux forums djihadistes islamistes. De quoi prendre les menaces de mort dont il est la cible au sérieux. Vendredi matin, sur Europe 1, il a lancé un appel aux syndicats enseignants ainsi qu'aux associations afin de les rallier à sa cause dont la défense n'a été prise que frileusement, le ministre Gilles de Robien ayant de son côté appelé à la prudence. Quelle prudence? Quelque soit le caractère erroné et haineux des propos de Robert Redeker, quoiqu'on pense de sa vision ultra-réductrice de l'Islam, il reste un droit immuable et irréductible pour tout citoyen issu d'une démocratie, celui de "ne pas être inquiété pour ses opinions", comme le stipule l'article 19 de la déclaration universelle des droits de l'homme. L'article publié par Le Figaro est devenu quasiment introuvable sur le Net très peu de temps après sa parution. Il est indamissible pour un pays, ambassadeur et promoteur de toutes les formes de liberté, comme la France d'accepter impassiblement et sans questionnement les violentes menaces dont le professeur de philosophie a été, et est encore victime.Mais il est encore plus intolérable d'y céder d'une manière ou d'une autre, inacceptable de condamner ou de restreindre l'expression de toutes formes d'idées sous l'inquiétude de menaces irascibles. Peut être Monsieur le ministre appelait-il à la mise en pratique du tristement célèbre principe de précaution, mais cette fois appliqué à la formulation de certains écrits, autour de certains thèmes. Mais est-ce là bien raisonnable?

27 septembre 2006

Eurêka Pierre Assouline!

9782070732302Vignettes, c’est à ce titre que Pierre Assouline avait d’abord songé pour son prochain ouvrage dont la sortie est prévue le 28 septembre, mais il lui a finalement modestement préféré « Rosebud ». Pourtant, il ne s’agit en rien d’une biographie du magnat de la presse William Randolph Hearst ni d’une analyse du chef d’œuvre d’Orson Welles sinon d’éclats de biographies choisies. Assouline original ? Nul doute, Assouline ingénieux. L’écrivain nous conte le siècle passé à travers sept figures masculines qui ont marqué l’Histoire. Jean Moulin et son écharpe, Bonnard et ses poches ou encore Kipling et sa Rolls. A chacun sa luge, à chacun son Rosebud. Clé de la vie de chacun de ces êtres d’exception, l’auteur nous fait découvrir sous un angle inattendu l’univers intime de ses hommes. A travers un détail isolé de leur existence, trop rapidement balayé du regard par les spectateurs que nous sommes, c’est une intériorité frémissante mais aussi toute une époque qui y sont dépeintes. Assouline mélo ? Peut-être. Il aime les belles choses et se plaît à apprendre à ré-apprendre la langue de Goethe afin de (re)lire Celan dans le texte.  Mais avant tout Assouline passionné, qui investit comme un biographe intrépide et pointilleux sur chacun de ses sujets pour poser enfin un regard quasi enfantin sur  le monde invisible de ces grands hommes. Il décortique chaque vie pour en extraire l’essence. Eurêka ! Après en avoir habilement ôté épines et pétales, il découvre avec un sourire malicieux le bouton de rose parfaitement dissimulé de ses personnages. Il s’improvise magicien en retrouvant une partie de lui-même dans ces puzzles vivants. Assouline modeste ? Pas vraiment. Il se définit d’ailleurs comme le dénominateur commun de ses figures mythiques. Un Citizen Kane des temps modernes, en somme, composite de personnalités aux talents et aux génies qui ont marqué la mémoire collective. Assouline et son Rosebud ? Défense d’entrer. Il faudra enquêter ou lire son livre!

25 septembre 2006

Une "Love Song" très surprenante...

18667738Certes en ce mercredi 27 septembre, Indigènes a pris le monopole des ondes. Mais Love Song, qui n'est certainement plus à l'écran pour très longtemps, s'inscrit dans le registre de ces agréables surprises cinématographiques.
C'est donc une balade intimiste dans le coeur de la mythique Nouvelle Orléans, celle d'avant Katrina j'entends, que nous offre Shainee Gabell dans son premier long métrage. Love Song est un joli moment passé en compagnie de trois destins brisés par la mort ou l'alcool, et qui tentent de survivre à leurs blessures d'Hier. Le thème est violent, tout comme les circonstances de la rencontre des trois protagonistes: Pursy, Lawson et Boby viennent de perdre Lorraine, une mère, une amie, une amante. Mais la beauté des paysages hauts en couleur du Sud des Etats-Unis, l'angélisme de Scarlett Johansson et la musique délicate nous font immédiatement basculer dans l'univers poétique des personnages. L'action prend son temps et les dialogues sont entrecoupées de références littéraires qui font le jeu du professeur de littérature déchu, ,brillamment interprété par John Travolta, et de son protégé, incarné par un Gabriel Macht à suivre de près. Les deux hommes ont fait de la maison de la défunte un monde cloisonné, dans lequel ils vivent reclus, à l'abri des regards extérieurs. C'est cet univers que la douce Pursy va venir bousculer effrontément avec ses idéaux. La confrontation de ces trois tempéraments à fleur de peau donne un mélange détonnant qui déborde de sensibilité. Etrangement, la cohabitation entre les trois personnages qui s'annonçait plutôt sombre baigne finalement dans une gaieté mélancolique, parfaitement rendue grâce à la lumière orangée du film. L'émotion crève l'écran, pour notre grand bonheur. Pas de fausse note donc dans cette promenade paisible par laquelle on se laisse bercer tout en douceur.

22 septembre 2006

Mélange des genres dans le Vaucluse...

Branle-bas de combat à Jonquières, dans le Vaucluse. Trois garçons ont contraint une fille à des attouchements sexuels. Jusque-là, rien de surprenant dans cet incident qui rejoint la série des faits divers alimentant régulièrement les rubriques "Société" de la presse depuis la médiatisation débridée de l'affaire Dutroux. Mais cette fois, les protagonistes sont mineurs. Plus encore, leur âge se situe en-dessous de la limite à partir de laquelle un individu est pénalement responsable: sept ans. Ce sont en effet trois petits garçons de cinq ans qui, après avoir baissé la culotte d'une fillette de quatre ans, l'aurait astreinte à des caresses dans la cour de l'école maternelle Frédéric Mistral. Conséquence? La sanction est immédiate pour les trois bambins: ils seront exclus de l'école provisoirement. En d'autres termes, mis en quarantaine. La machine infernale a été déclenchée: police, interrogatoires, accusations... Les doigts se pointent avec dégoût vers ce trio qui se trouve pris dans le tourbillon d'une honte effroyable. Quiconque a quelque notion de psychologie sait que ces hontes éprouvées au cours de l'enfance ne sont pas sans effet sur le développement ultérieur de l'individu. Certes l'acte qui a été commis appelle à de sérieuses questions de la part et en direction de l'entourage des enfants, mais assimiler cet événement à une nouvelle affaire de délinquance sexuelle n'est-il pas totalement déplacé? Ces enfants ne connaissent sans doute pas les règles élémentaires à observer en société. La faille est peut-être à chercher délicatement du côté de l'environnement familial, de l'éducation, du cadre de vie. Las! La monstruosité des cas de pédophilie et d'agressions sexuelles recensés ces dernières années a déclenché une mécanique infernale dans laquelle justice, éducation et médias se mêlent dangereusement. Une sorte de machine à broyer la vérité mue par une énergie redoutable: le désir de conjurer le temps et la volonté du public de connaître la vérité dans l'instant. Vient donc l'heure des suppositions et de la violence envers le coupable présumé. Certes, instituteurs et parents d'élèves sont pris dans la panique et l'affolement médiatique mais ce sont eux qui doivent précisément ôter l'étiquette "anormale" qui a été attribuée à ces enfants. Un tel comportement interpelle mais permet aussi de mettre le doigt sur d'éventuels dysfonctionnements que subit l'enfant. Il ne s'agit en aucun cas d'en faire les parias de leur village, mais de les aider à exprimer ce qui est tû. Etre patients, écouter, comprendre, expliquer: telle est la voie à suivre dans ce cas, mais faut-il encore en prendre le temps...
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19 septembre 2006

Sur un air de vacances...la Thailande

Certes les maillots de bain, crèmes solaires et autres bobs de plages ont été sagement engouffrés au fond des placards en attendant le prochain grand rangement d'armoires, qui arrivera sans plus tarder la saison prochaine...Cependant avant de franchir le cap des nuits automnales, je fais un virage à 180 degrés afin de retrouver une odeur d'Asie...Retour en ThaÏlande, retour sur trois semaines passées à sillonner le pays du sourire...

La Thaïlande, premiers pas en Asie du Sud-Est, région ambigue que l'on dévisage avec une tendre curiosité et que l'on rejette avec un mépris jaloux... La Thaïlande n'est peut-être pas l'ambassadeur de ces contrées, mais elle en est une juste représentation il me semble... Du Nord au Sud, la ThaÏlande est pittoresque: les paysages qui se succèdent ne se ressemblent pas, il en va de même des sourires qui nous sont offerts au détour d'un arrêt de bus, ou à l'entrée d'une charmante guesthouse...

Bangkok est une toute autre histoire: une chute dans le frémissement des pots d'échappement et des klaxons qui saturent la ville à une vitesse vertigineuse. Le vertige, c'est cela même qui m'a saisie lorque j'ai commencé à arpenter les rues de la capitale quelques heures après notre atterrissage tardif... Quelle est la première chose qui m'a frappée? L'odeur, incontestablement l'odeur...Une chose parmi tant d'autres qu'il nous est impossible de ramener , ni de décrire...mais la Thaïlande a une odeur: les relans d'égoûts se mêlent à la pollution qui vient elle-même se greffer sur les fumées qui s'échappent des stands de grills disposés sur le trottoir, et surlesquels cuisent sauvagement des brochettes de toutes sortes...Et quand je dis de toutes sortes, c'est ici à prendre au pied de la lettre puisque cafards et scorpions serrent les rangs sur les étals! Bangkok et ses tukstuks, Bangkok et ses embouteillages, Bangkok et ses gigantesques artères, Bangkok et son urbanisme débridé, Bangkok et ses touristes... DSC_00772
Telles sont les légères bribes que nous avons réussies à saisir ce premier soir... Le lendemain matin, nous tracions donc notre route vers le Nord...Les longs trajets en bus nous ont balladés à travers des paysages époustouflants et petit à petit nous avons gagné nos destinations: Sukhotai, l'ancienne capitale, et ses ruines historiques, Um Phang et les plus grandes chutes d'eau du pays, Chiang Mai et le Triangle d'or, Pai , sa vallée et ses cowboys occidentaux...
Um Phang est un paradis perdu qui s'atteint au mérite. En premier lieu, la route. Cinq heures à bord d'une embarcation rudimentaire pour arpenter le "death highway"... Les occidentaux sont malades alors que les paysans thailandais sont posés sereinement qui sur le toit, qui en équilibre sur une plate forme qui menace de rompre à tous moments... Moments extraordinaires...Regards-trop courts-échangés avec des paysans qui jaillissent de champs nichés au creux des vallées que l'on traverse, et qui se faufilent à la sauvette dans ce moyen de transport qui pour eux fait figure de luxe sous cette pluie battante...Une fois l'épreuve de la route surmontée, le trekking peut commencer. Rafting, marche ardue à travers la jungle luxuriante et nuit mouvementée à l'abri d'une tente de fortune...Mais les chutes sont splendides... Il pleut, le débit n'en est que plus fort.

La suite de ces quelques jours passés à arpenter la forêt n'est qu'une série d'émotions... Après quelques heures de marche, nous atteignons le village karen. Les karen sont une des cinq tribus birmanes, ayant fui le régime militaire de leur pays et venues s'installer en Thaïlande avec l'appui du gouvernement thailandais... Séjour à nouveau trop court: une nuit volée dans ce village venu d'un autre temps...Les sentiers sont en terre battue, l'électricité est inexistante, les vaches se repaissent dans la cour de l'école, les maisons sont en bambou et la douche se fait à la chandelle... Là, une ribanbelle d'enfants courent et jouent... Quoiqu'il se passe, un sourire triste (ou peut-être n'est-il triste que dans notre imaginaire?) se dessine dans la douceur enfantine de leur visage...Mon échange avec ces petits êtres se limitera malheureusement à une séance photos...Des rires, des éclats de rire retentissent alors dans la nuit...6918486

Quoi de plus beau que des rires d'enfants qui s'amusent à la vue d'un appareil photo, qui s'amusent à la simple vue de la reproduction de leur visage... La magie opère...Les mains, les jambes, les yeux: tous leurs membres gesticulent... Un jour, j'y retournerai...

Chiang Mai est la deuxième ville de Thaïlande, et possède donc à cet égard un certain nombre de temples et de...starbucks! Premier starbucks du voyages, marchés colorés et surprenants, embouteillages, pollution et tuktuk, le refrain est ici le même qu'à Bangkok, l'air du Nord en plus! Non loin de Chiang Mai, aux confins d'une superbe vallée, il est possible de trouver un deuxième paradis perdu: Pai. Pai ou la tranquillité, Pai ou les couchers de soleil majestueux, Pai ou les fabuleuses balades en moto à travers des routes aux panoramas splendides...Bref, Pai à vous couper le souffle... Et puis il y a Jacques: ce français de 60 ans ayant tout plaqué pour venir fonder une famille avec une charmante lisu (une autre tribu venue de Birmanie) d'une vingtaine d'années... Jacques nous introduit dnas sa nouvelle famille, dans son nouveau village... Des tenues traditionnelles, des dialectes, des femmes agitées autour de gigantesques marmites, des rizières à perte de vue...Tout cela nous fait rapidement tourner la tête...Nous sommes hors du temps...

Hors du temps, nous le serons d'une toute autre manière au cours de la deuxième partyie de ce voyage...Cette fois, direction la thaïlande et ses plages paradisiaques...Après une halte pluvieuse à Krabi, nous atteignons hativement Kho Phi Phi et ses rivages extraordinaires...Le paradis, à nouveau...La sérénité...L'infinité, de la mer...Le blanc immaculé du sable...La transparence...Il me semble que les images parlent bien que moi cette fois...DSC_0933
La beauté des paysages se mérite.Je l'ai appris au cours de ce périple...Après les chutes d'eau, il s'agit ici de voir un lever de soleil...Mes yeux s'ouvrent à 5H...J'aperçois dans le ciel un voile rosé qui prend place nonchalamment...En quelques secondes je suis au bord de la plage....Une étendue de sable blanc, plongée sous une eau transparente, éclairée d'une lumière flamboyante qui embrase tout sur son passage...Je suis seule...Les bateaux finissent calmement leur nuit, baignés par ces premières lueurs rosées...Je suis seule...Sans bruit... Seule l'eau qui tremble à peine ose rompre ce silence...Je suis seule...

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La notion de vacarme prend tout son sens après une telle expérience de ce que peut être le calme dans sa meilleure expression...Bangkok, deuxième épisode...Trois jours dans un chaos enivrant...Des dizaines de mondes qui se juxtaposent: la pauvreté, la rue, le faste des centres commerciaux, la nuit, la boxe, les boîtes...Tout va très vite...Tout est désorganisé...Bangkok est une ville en construction, à l'image de son pays... Le luxe jaillit de la misère, la modernité de la précarité, l'hygiène de l'insalubrité...Tout se bouscule: les voitures, la foule et les tukstuks...Ca grouille, mais il est très difficile de s'extirper de ce tumulte...C'est comme si lon était plongé dans les entrailles de cette terre...Des chutes vertigineuses puis des ascensions spectaculaires...
Un spectacle, Bangkok est un spectacle vivant...Qui nous fait nous rendre compte que nous avons un billet de retour alors que d'autres n'en ont pas...

19 septembre 2006

Rentrée scolaire

Qui a dit que la rentrée scolaire était réservée aux toupetits, avec leur panoplie super assortie de trousses, cartables et autres accessoires? Etant moi-même un peu plus grande que toute petite (et oui, les femmes ont cette coquetterie de ne pas dire leur âge alors puisqu'il paraît que je suis une femme je vais me laisser prendre au jeu...!), j'ai eu la chance, hier matin, de reprendre le chemin des écoliers... Car oui, quelle chance de pouvoir encore apprendre...! Je profite donc de ce post pour vous en dire un peu plus à mon sujet... J'étudie le journalisme dans une institution située au détour du boulevard St Germain, à Paris... Changement de cap total pour une ex-ecolière-de-commerce que j'étais! A present balance des blancs, prise de son et time code viennent remplacer les sacro-saints plans comptables, cash flows et autres rentabilités économiques... Quel bonheur!! Que les financiers aguerris ne se sentent pas visés par ces quelques lignes...Je plaide coupable, mais je n'ai jamais pu me faire à ces satanés chiffres. Toujours est-il, que j'espère profiter de ce blog afin de vous faire part de certains de mes reportages ou petites papiers, et plus simplement de mes réflexions sur tout ce mélange de douceur et de chaos qui gravite autour de nous... J'embarque, comme vous, pour une toute nouvelle aventure!
17 septembre 2006

Incipit...

Parce que la vie quotidienne recèle de sourires, de regards, de mots et de maux... Parce qu'il ne faut jamais cesser de s'étonner, toujours s'émerveiller et se questionner...Et parce que le dernier moyen en date (ou presque!) de communiquer toutes ces jolies choses est le blog...Je m'y mets! Nul souci d'exhaustivité, simplement des arrêts sur images, tout en paroles et en images d'ailleurs, des impressions, des idées et clins d'oeil à partager et à compléter... Mez'Istoires, c'est ça: des instants de vie qui m'ont interpellée, ici, dans les rues de Paris, ou ailleurs, sur la route...des coups de coeur, humains, artistiques et littéraires...et dans tout cela, viendront s'entremêler quelques notes d'actualités pour ne jamais perdre le fil...Bonne lecture...
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